Mercredi 6 mai 2015
Voilà nous sommes arrivés à la fin de notre séjour au Népal. Ce soir à 21 h 30 heure népalaise, nous devons prendre l’avion direction Doha puis Paris. Nous devons arriver à Roissy demain matin à 7 h 30.
Une période de 2 mois et demi qui s’achève avec une multitude de bons souvenirs, dommage que la fin ai été ternie par ce monstrueux tremblement de terre. Des gens que nous avons côtoyé pendant notre séjour, principalement lors de notre premier trek dans le Langtang sont à l’hôpital, d’autres sont décédés. C’est extrêmement triste. Nous avons également une pensée pour les trekkeurs qui ne reviendront pas. Nous aurions pu être à leur place.
J’espère que les touristes vont revenir rapidement pour donner une bouffée d’air à tous ces gens dans les montagnes qui vivent principalement de cela.
Nous vous remercions Dominique et moi de nous avoir suivi à travers notre blog pendant ces 2 mois 1/2. Plus de 6300 pages lues depuis la première publication, cela nous fait chaud au coeur.
Merci encore et à bientôt.
2 MOIS 1/2 AU NEPAL - Treks dans le Langtang et le Kanchenjunga - Tremblement de terre.
mardi 5 mai 2015
vendredi 1 mai 2015
Vendredi 1 mai 2015
La communication faite en France ne correspond a rien de ce qu’il se passe au niveau de l’ambassade au Népal
Le lendemain du tremblement de terre, nous sommes passés à l’ambassade mais nous sommes restés sur le trottoir. L’ information donnée: Restez en dehors des bâtiments Jusqu’à nouvel ordre, il n’y a rien de prévu pour un rapatriement des français.
Dès le lendemain de la catastrophe, on peut comprendre que rien n’avait été décidé en France. Là tout est normal.
On nous a demandé de laisser notre nom et numéro de tél. pour nous joindre au cas où il y aurait du nouveau.
Bien sur personne ne nous a rappelé.
Le vendredi suivant, j’ai contacté l’ambassade pour savoir si l’on pouvait être pris en charge pour un éventuel rapatriement.
La personne que j’ai eu au bout du fil, a eu le culot de m’indiquer qu’aucune mesure de rapatriement n’avait été mise en place par la France. Même si les conditions sont difficiles ici nous arrivons à suivre tant bien que mal l’information. M Fabius a accueilli 250 personnes lors d’un premier vol sur Paris et un second est parti le lendemain de Kathmandu.
Lorsque j’ai dit cela à la personne, elle m’a indiqué que c’était vrai mais que maintenant c’était terminé et aucune autre mesure ne devait être prise.
Là, je me suis un peu mis en colère en la traitant de menteuse car nous avions appris par une équipe de sauveteurs français que l’ambassade se chargeait de trouver des places d’avion sur des vols à destination de l’Europe.
Là, il y a eu un blanc sur la ligne. Pour finir elle m’a indiqué qu’il fallait aller sur place et que peut être on pourrait avoir des places sur un vol pour l’Angleterre
Je pense que les gens en place ici ne sont pas à la hauteur pour gérer un tel problème et on ne peut pas nous traiter de la sorte en nous mentant de cette façon.
De colère, j’ai rempli un formulaire à l’attention du ministère. Ça ne donnera sûrement rien, mais moi ça calme mes nerfs.
Nous ne sommes pas en souffrance mais si on met en place des rapatriements pour des personnes en bonne santé il faut le faire pour tous ceux qui le souhaitent. Je croyais qu’en France nous étions tous égaux.
La communication faite en France ne correspond a rien de ce qu’il se passe au niveau de l’ambassade au Népal
Le lendemain du tremblement de terre, nous sommes passés à l’ambassade mais nous sommes restés sur le trottoir. L’ information donnée: Restez en dehors des bâtiments Jusqu’à nouvel ordre, il n’y a rien de prévu pour un rapatriement des français.
Dès le lendemain de la catastrophe, on peut comprendre que rien n’avait été décidé en France. Là tout est normal.
On nous a demandé de laisser notre nom et numéro de tél. pour nous joindre au cas où il y aurait du nouveau.
Bien sur personne ne nous a rappelé.
Le vendredi suivant, j’ai contacté l’ambassade pour savoir si l’on pouvait être pris en charge pour un éventuel rapatriement.
La personne que j’ai eu au bout du fil, a eu le culot de m’indiquer qu’aucune mesure de rapatriement n’avait été mise en place par la France. Même si les conditions sont difficiles ici nous arrivons à suivre tant bien que mal l’information. M Fabius a accueilli 250 personnes lors d’un premier vol sur Paris et un second est parti le lendemain de Kathmandu.
Lorsque j’ai dit cela à la personne, elle m’a indiqué que c’était vrai mais que maintenant c’était terminé et aucune autre mesure ne devait être prise.
Là, je me suis un peu mis en colère en la traitant de menteuse car nous avions appris par une équipe de sauveteurs français que l’ambassade se chargeait de trouver des places d’avion sur des vols à destination de l’Europe.
Là, il y a eu un blanc sur la ligne. Pour finir elle m’a indiqué qu’il fallait aller sur place et que peut être on pourrait avoir des places sur un vol pour l’Angleterre
Je pense que les gens en place ici ne sont pas à la hauteur pour gérer un tel problème et on ne peut pas nous traiter de la sorte en nous mentant de cette façon.
De colère, j’ai rempli un formulaire à l’attention du ministère. Ça ne donnera sûrement rien, mais moi ça calme mes nerfs.
Nous ne sommes pas en souffrance mais si on met en place des rapatriements pour des personnes en bonne santé il faut le faire pour tous ceux qui le souhaitent. Je croyais qu’en France nous étions tous égaux.
jeudi 30 avril 2015
Jeudi 30 avril 2015
Site bouddhiste de Swayambhu: une des 2 tours est tombée |
Immeuble retenu par le bâtiment voisin dans le quartier de Thamel |
C’est le poteau gauche qui a cédé |
Près de la rivière Bishumati |
Même quartier |
Monument du centre de crémation hindou le long de la rivière Bishumati |
Même quartier |
Dans Kathmandu |
Musée de Durbar Square |
Durbar Square |
Durbar Square |
Près du quartier de Thamel |
Maison lézardée |
Campement en ville |
Notre camp le premier jour |
Notre camp le troisième jour |
Hélicoptère transportant des blessés passant au dessus de notre camp. |
mardi 28 avril 2015
Mercredi 29 avril 2015
Hier soir, nous avons quitté le camp militaire pour retourner dormir à l’hôtel. Finalement j’ai passé une bonne nuit. Dominique un peu moins. Elle a encore la hantise de revivre ce qui s’est passé samedi. Il y a eu quelques secousses cette nuit. Moi je n’ai rien entendu. J’étais tellement fatigué que celle de 21 h hier soir ne m’a pas perturbé. J’étais endormi à cette heure là.
Il y a eu une nouvelle secousse à 9 h qui n’a pas duré plus d’une seconde ce matin et quelques autres à peine perceptibles.
Ce matin, nous sommes allés démonter les tentes. Bikram et sa jeune voisine qui dormaient sur le camp militaire ont regagné leurs domiciles. Cette jeune fille est malheureuse car elle a perdu des gens de sa famille dans la région du Langtang. Des villages où nous sommes passés lors de notre premier trek sont rayés de la carte. Cela ne s’est pas produit lors des 2 premières grosses secousses mais a la suite d’importantes avalanches de glaces fragilisées et de neige tombée avant hier.
Ce matin, à l’hôtel, nous venons de rencontrer une équipe de trois pompiers chargée de venir évaluer la situation avant d’envoyer des équipes supplémentaires. Je leur souhaite bon courage tant le pays semble complètement désorganisé. L’armée omniprésente ici est complètement inefficace. Pour vous dire, dimanche matin, nous sommes allés au consulat de France et nous sommes passés devant une grande caserne où le mur de clôture en briques était tombé. Une centaine de militaires évacuait les briques et d’autres mettaient du barbelé. Je pense qu’ils auraient été plus utiles ailleurs.
Depuis trois jours que nous étions dans le camp à côté plein de militaires sont inoccupés. C’est dommage!
Hier soir, nous avons quitté le camp militaire pour retourner dormir à l’hôtel. Finalement j’ai passé une bonne nuit. Dominique un peu moins. Elle a encore la hantise de revivre ce qui s’est passé samedi. Il y a eu quelques secousses cette nuit. Moi je n’ai rien entendu. J’étais tellement fatigué que celle de 21 h hier soir ne m’a pas perturbé. J’étais endormi à cette heure là.
Il y a eu une nouvelle secousse à 9 h qui n’a pas duré plus d’une seconde ce matin et quelques autres à peine perceptibles.
Ce matin, nous sommes allés démonter les tentes. Bikram et sa jeune voisine qui dormaient sur le camp militaire ont regagné leurs domiciles. Cette jeune fille est malheureuse car elle a perdu des gens de sa famille dans la région du Langtang. Des villages où nous sommes passés lors de notre premier trek sont rayés de la carte. Cela ne s’est pas produit lors des 2 premières grosses secousses mais a la suite d’importantes avalanches de glaces fragilisées et de neige tombée avant hier.
Ce matin, à l’hôtel, nous venons de rencontrer une équipe de trois pompiers chargée de venir évaluer la situation avant d’envoyer des équipes supplémentaires. Je leur souhaite bon courage tant le pays semble complètement désorganisé. L’armée omniprésente ici est complètement inefficace. Pour vous dire, dimanche matin, nous sommes allés au consulat de France et nous sommes passés devant une grande caserne où le mur de clôture en briques était tombé. Une centaine de militaires évacuait les briques et d’autres mettaient du barbelé. Je pense qu’ils auraient été plus utiles ailleurs.
Depuis trois jours que nous étions dans le camp à côté plein de militaires sont inoccupés. C’est dommage!
lundi 27 avril 2015
Mardi 28 avril 2015
Troisième nuit en toile de tente sur le camp militaire proche de notre hôtel. Nous pensions qu'aujourd'hui nous allions pouvoir regagner notre chambre, aucune secousse ne s’étant produite depuis hier matin. Hélas cette nuit il y a eu trois nouvelles répliques.
On n’a aucune idée de l’évolution de la situation.
Ce matin, une délégation israélienne est arrivée au camp sans doute pour ouvrir une antenne médicale. Hier, je suis allé dans l'hôpital avec le père d’un docteur qui a sa toile juste auprès de la nôtre. Les blessés sont entassés sous un hangar ouvert aux quatre vents et recouvert de tôles métalliques. Les cas plus graves sont gérés dans des baraquements légers.
Autrement tout va bien. Il n’y a pas de problème d ’approvisionnement pour le moment même si de de nombreux magasins restent porte close. On va voir comment cela va se passer dans les jours qui viennent. L’électricité n’est toujours pas rétablie. L’eau vient au compte goutte sur le camp. Les sanitaires insuffisants sont immondes. Pour nous ça va encore puisque nous pouvons retourner au monastère dans la journée et profiter un peu de notre chambre. On espère qu’il n’y aura pas de nouvelles secousses à ces moments.
Ce matin, on nous a distribué des masques car en plus une épidémie de grippe aviaire vient de se déclarer. Comme les malades ont dû être hospitalisés sur Kathmandu, il y a risque de transmission. Risque amplifié certainement par le fait que les népalais crachent partout et tout le temps.Ça c’est plus embêtant car il y a déjà eu une trentaine de morts à cause de ça.
Troisième nuit en toile de tente sur le camp militaire proche de notre hôtel. Nous pensions qu'aujourd'hui nous allions pouvoir regagner notre chambre, aucune secousse ne s’étant produite depuis hier matin. Hélas cette nuit il y a eu trois nouvelles répliques.
On n’a aucune idée de l’évolution de la situation.
Ce matin, une délégation israélienne est arrivée au camp sans doute pour ouvrir une antenne médicale. Hier, je suis allé dans l'hôpital avec le père d’un docteur qui a sa toile juste auprès de la nôtre. Les blessés sont entassés sous un hangar ouvert aux quatre vents et recouvert de tôles métalliques. Les cas plus graves sont gérés dans des baraquements légers.
Autrement tout va bien. Il n’y a pas de problème d ’approvisionnement pour le moment même si de de nombreux magasins restent porte close. On va voir comment cela va se passer dans les jours qui viennent. L’électricité n’est toujours pas rétablie. L’eau vient au compte goutte sur le camp. Les sanitaires insuffisants sont immondes. Pour nous ça va encore puisque nous pouvons retourner au monastère dans la journée et profiter un peu de notre chambre. On espère qu’il n’y aura pas de nouvelles secousses à ces moments.
Ce matin, on nous a distribué des masques car en plus une épidémie de grippe aviaire vient de se déclarer. Comme les malades ont dû être hospitalisés sur Kathmandu, il y a risque de transmission. Risque amplifié certainement par le fait que les népalais crachent partout et tout le temps.Ça c’est plus embêtant car il y a déjà eu une trentaine de morts à cause de ça.
dimanche 26 avril 2015
Dimanche 26 avril 2015: Kathmandu
Nous devions partir en trek pendant 4 jours sur des villages de moyenne montagne à environ 3 h de car de kathmandu.
Le tremblement de terre d’hier a imposé de modifier le programme.
Hier lorsque la violente secousse s’est produite, nous étions dans notre chambre d’hôtel. Nous attendions Bikram pour le déjeuner , le rendez vous avait été fixé vers 12h30.
A 11 h 57 précise, j’étais sur le balcon avec ma tablette pour rajouter des photos sur le blog. Dominique était allongée sur son lit et lisait un livre.
Tout à coup tout a commencé à bouger mais l’on n’a pas réagi tout de suite avant de comprendre que c’était un tremblement de terre. On s’est dirigé vers l’extérieur de la chambre mais ça bougeait tellement que l’on pouvait difficilement marcher. Nous nous sommes accroupis près de la porte d’entrée sur la coursive extérieure. La secousse était intense et a duré environ 25 secondes. C’est très long.
Après nous sommes sortis du bâtiment à toute vitesse. C’est alors que nous avons vu des nuages de poussières au dessus de Kathmandu, signe que beaucoup d’immeubles avaient subi des dommages.
Pendant de longues minutes la terre a continué à trembler mais les secousses étaient beaucoup moins fortes que la première. (7.8 sur l'échelle de Richter).
La nuit dernière une dizaine de répliques dont une beaucoup plus forte que les autres à 5 h.
Aujourd'hui, vers 13 h nous étions devant l’hôtel pour essayer de profiter d’internet quand une nouvelle réplique a eu lieu. Nous étions avec une autre personne assis à l’ombre sur des chaises de salon. Nous ne sommes pas rester longtemps. Aussitôt, nous sommes descendus pour nous mettre à l’abri de tout danger. Cette réplique (6.7) a été la plus forte depuis la première secousse.
Depuis 2 nuits nous ne pouvons pas rester à l'hôtel. Nous dormons avec de très nombreux népalais dans le camp de l'hôpital militaire tout proche. Toute la journée , un ballet d'hélicoptères amènent les blessés graves à cet endroit.
On ne sait pas combien de temps va durer cette situation. Inutile de nous plaindre, on s’en tire bien par rapport à de pauvres gens qui ont perdu la vie ou le peu de biens qu’ils possédaient.
Nous devions partir en trek pendant 4 jours sur des villages de moyenne montagne à environ 3 h de car de kathmandu.
Le tremblement de terre d’hier a imposé de modifier le programme.
Hier lorsque la violente secousse s’est produite, nous étions dans notre chambre d’hôtel. Nous attendions Bikram pour le déjeuner , le rendez vous avait été fixé vers 12h30.
A 11 h 57 précise, j’étais sur le balcon avec ma tablette pour rajouter des photos sur le blog. Dominique était allongée sur son lit et lisait un livre.
Tout à coup tout a commencé à bouger mais l’on n’a pas réagi tout de suite avant de comprendre que c’était un tremblement de terre. On s’est dirigé vers l’extérieur de la chambre mais ça bougeait tellement que l’on pouvait difficilement marcher. Nous nous sommes accroupis près de la porte d’entrée sur la coursive extérieure. La secousse était intense et a duré environ 25 secondes. C’est très long.
Après nous sommes sortis du bâtiment à toute vitesse. C’est alors que nous avons vu des nuages de poussières au dessus de Kathmandu, signe que beaucoup d’immeubles avaient subi des dommages.
Pendant de longues minutes la terre a continué à trembler mais les secousses étaient beaucoup moins fortes que la première. (7.8 sur l'échelle de Richter).
La nuit dernière une dizaine de répliques dont une beaucoup plus forte que les autres à 5 h.
Aujourd'hui, vers 13 h nous étions devant l’hôtel pour essayer de profiter d’internet quand une nouvelle réplique a eu lieu. Nous étions avec une autre personne assis à l’ombre sur des chaises de salon. Nous ne sommes pas rester longtemps. Aussitôt, nous sommes descendus pour nous mettre à l’abri de tout danger. Cette réplique (6.7) a été la plus forte depuis la première secousse.
Depuis 2 nuits nous ne pouvons pas rester à l'hôtel. Nous dormons avec de très nombreux népalais dans le camp de l'hôpital militaire tout proche. Toute la journée , un ballet d'hélicoptères amènent les blessés graves à cet endroit.
On ne sait pas combien de temps va durer cette situation. Inutile de nous plaindre, on s’en tire bien par rapport à de pauvres gens qui ont perdu la vie ou le peu de biens qu’ils possédaient.
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